23 août 2010
Aujourd’hui, on a décidé de passer une petite journée tranquilos, de se lever tard, de déjeuner aux pains au jambon-tomate-ftomage de notre paintier d’en face qui est en fait un couple de Boliviens, ici depuis 4 ans et très sympathiques. On fait du lavage, un peu de ménage et on décide d’aller revisiter le parc Güell. Pas loin, ça ménagera la cheville d’Alice. On découvre grâce à un écoulement jaunâtre que son mal provient d’une ampoule infectée. On prendra un onguent antibiotique sur la route du retour, chez notre pharmacien préféré. La maison du gardien au parc Güell est tout simplement géniale. C’est celle avec un champignon rouge sur le toit. Ça nous donne le goût d’aller visiter ses autres maisons et cathédrales demain. C’est tellement ingénieux et beau… Du design à son meilleur, fonctionnel et esthétique, personnel… Une œuvre d’art magistrale et ce n’est que la maison du portier du parc Güell. À l’intérieur, en plus des perspectives changeantes que nous offrent chaque pièce, une exposition nous renseigne sur les maisons du parc, la conception, les techniques les matériaux, l’histoire… Un must! L’autre maison est occupée par une boutique de gogosses touristiques. Comment scrapper un chef d’œuvre. On se console en pensant que la vente de ces trucs finance l’entretien du parc. Tout est génial dans ce parc, tout est pensé, tout fait partie de la vision d’un artiste génial et avant-gardiste, souvent incompris de ses contemporains. Des sentiers en viaducs qui servent à recueillir l’eau de pluie et l’acheminer à une citerne souterraine, au marché, élément central, situé à l’ombre sous l’esplanade… Ouf, moi ça me rentre dedans…
Après une pose avec le monsieur freeze local, un calippo à la lime, nous retournons dans notre quartier. Nous croisons une autoroute de fourmis (voir les vidéos à la fin). Nous passons ensuite à pharmacie, où le pharmacien nous propose un onguent nasal avant de corriger le tir avec un autre tube. Il nous a toutefois dit que c’est la même chose qui est dans le tube… Seul le prix la diffère… Nous prenons le plus cher et pas le nasal. Ensuite est venu le temps de prendre une cervesa et un drink à base de Coca-Cola et de Martini rouge pour Alice. Salud! Puis la fringale nous a fait commander un assortiment de tapas, un des plus savoureux et originaux que nous avons goûtés depuis notre arrivée. Il était composé d’un plat d’olives fourrées aux anchois, de piments du patron, de calmars à la plancha vraiment délicieux, de patatas bravas avec seulement de la sauce bravas, qui était une des plus bravas que nous avons mangé et d’escargots à la sauce piquante. C’est drôle, nous avons vu les mêmes sur un arbre hier… La seule fausse note à ce repas et la bouteille de vin, bonne, mais hors de prix. Le serveur a flairé le touriste… Retour à l’appart, on souigne nos bobos, on se lave et on va dormir… à demain et merci pour cette autre magnifique journée.