Chambost Longessaigne jour 16

Aujourd’hui, petite journée. Nous faisons un dernier tour de piste dans la région immédiate de Chambost Longessaigne. Nous essayons d’aller visiter des ateliers textiles. Le premier, à Rozier-en-Donzy, l’Atelier l’Estampille est fermé lors de notre passage. Nous nous dirigeons ensuite vers Panissière. Cette ville a compté jusqu’à 15 usines de production textile dans le passé. Soie, damassé… Nous nous stationnons au centre-ville. Nous nous promenons un peu et nous entrons dans une pizzeria, car nous avons faim. Il est 15h et le propriétaire nous fait une face d’impossible quand on lui dit qu’on veut manger. Nous nous contentons finalement d’un café… maigre consolation. En sortant de cette soi-disant pizzeria qui ressemblait plus à un bar, nous nous dirigeons vers une pâtisserie que nous avions repérée préalablement. Nous ressortons avec une pâtisserie au citron, un feuilleté aux pommes, un sablé au caramel salé, un pot de caramel salé et deux cornets à deux boules. Ah, j’oubliais un pain entier pour demain matin. On avait faim que je vous disais. Nous dégustons une partie de ces délices sur les marches d’une petite place non loin.

Nous nous dirigeons ensuite vers le Musée de la cravate. C’est un petit musée sympathique qui met en valeur la production textile qu’il y a eu dans cette ville, mais aussi celle de la production textile «Made in France» (sic). On y voit des centaines de cravates, l’histoire de ce morceau de tissus, des métiers à tisser anciens et du début de l’ère industrielle… Jusqu’aux canettes garnies de peau de chat, pour garder le fil bien aligné… devinez où disparaissaient les chats du village… Ce n’était pas le père Lustucru… En sortant dans la boutique, Ghislaine craque pour une nappe. Une nappe à Toulouse, une ici. La seule différence c’est que celle de Panissière a coûté un sixième du prix que celle de Toulouse a coûté… Une aubaine.

Nous retournons ensuite à la maison pour prendre l’apéro. Nous allons plus tard rendre visite à Chantal et Alain, les gentils voisins d’Agnès pour leur demander de venir nourrir les chats dimanche, car nous serons à Lyon. Yvonne et Georges nous prêtent gentiment leur appartement dans cette ville. Ça nous permettra de la visiter, d’y faire du magasinage et d’être plus près de l’aéroport dimanche. Nous discutons un peu tout en partageant un jus de pomme. En retournant vers la maison nous rencontrons Claude, l’autre voisin, éleveur de moutons. Une autre rencontre sympathique. Voilà ce qui conclut la partie Chambostienne de notre voyage, car demain nous faisons du ménage et vendredi nous nous dirigeons vers Lyon.