Le jour 2 commence avec une conférence de Dominic Arpin, intitulée «Journalisme 2.0».
Dominic nous présente son expérience et son cheminement de journaliste à consultant et l’appropriation progressive qu’il a fait du web 2. Plusieurs questions intéressantes de la salle et d’internet sont venues pimenter sa présentation. Un constat que fait Dominic: «en une chronique à la radio, je fais plus d’argent qu’en 1 mois sur mon blogue… le modèle d’affaires d’un blogue francophone populaire n’est malheureusement pas viable au Québec».
J’assiste en 2e conférence à «Le podcast comme outil en éducation», de Martin Véronneau.
Rien de nouveau pour moi sous le soleil podcastien. Une bonne présentation de base sur le sujet.
3e conférence, Michèle Blanc répond aux questions de la salle bien remplie, dans «Questions ouvertes à Michèle Blanc»
Nous assistons à une conversation à cœur ouvert de Michèle. Elle répond à des questions sur la notoriété, la publicité, le modèle d’affaires, le mythe du statut, les lois, la mise en scène de nous même sur le web 2, la politique d’ouverture, les relations humaines, la sémantique du web 2, les freaks technos, la rivière d’information sans fin qu’est Twitter, le «next big thing», Google vs Facebook, les cellulaires et le sans fil, ses sources dinformation… Avec tout le franc-parler et l’humour noir qu’on lui connaît et c’est pour ça qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas.
Elle partage avec nous ses secrets du métier, ses trucs et astuces sur le web 2. L’interaction avec l’assistance et les internautes est savoureuse, les questions sont pertinentes. Une belle rencontre privilégiée et une heure qui passe vite. Merci Michèle de ta générosité!
La 4e conférence pique ma curiosité par son titre, «Que faire avec moins de 50 000 auditeurs…», de Jean-François Blais.
Il nous parle de son expérience de podcasteur. Retour sur l’éternel modèle d’affaires, ce qui justifie le chiffre de 50 000. Lui-même hors de cet ordre de grandeur, il nous brosse un portrait haut en couleur de ses différents podcasts et des impacts qu’ils ont eus sur sa vie. Même dans une passion assez «nichée» comme les chansons de marins, le web 2 ouvre des possibilités pour briser l’isolement, ouvrir des possibilités de voyages et même de l’argent au-delà des espérances… Intéressant, mais un peu loin de mes préoccupations.
Pour la dernière conférence de l’événement, 3 conférences sur 4 me tentent. «Le journalisme « open source » et les relations avec les médias indépendants» de Christian Aubry, la conférence de Sylvain Carle «We are not in blogland anymore, Toto!» ou «Les médias sociaux, les jeunes et l’école… une collision en vue?» de André Rioux. Je choisis la conférence «Les médias sociaux, les jeunes et l’école… une collision en vue?» de André Roux. Déformation professionnelle oblige.
En entrée de jeu, je rêve d’un jour où TOUS les pédagogues lui ressemblent. Il nous parle du réflexe que les institutions ont de fermer le robinet et de mettre des barbelés plutôt que de se demander ce qu’on peut faire avec les réseaux sociaux. Les problèmes, les mythes et légendes et des pistes de solutions. Selon lui le succès passe par le questionnement de l’élève face à ces outils, tout en étant guidé par le pédagogue. De belles interactions ont lieu entre les participants. Le sujet préoccupe beaucoup les gens dans la salle , dont plusieurs enseignants. La frontière entre la vie publique et la vie privée est souvent brouillée pour les jeunes. Les réseaux sociaux peuvent être de formidables outils de création. L’aspect de la mobilité et l’accès instantané aux données sont des tendances lourdes, mais le Québec reste sur la touche. Selon lui, le «next big thing» sera Google Wave et la réalité augmentée. Il nous fait part de ses idées sur les nombreuses opportunités pédagogiques du web social et on constate qu’il y a place à beaucoup de créativité afin de progresser vers la pertinence et la signifiance.
Merci monsieur Roux! Cela met fin à ce podcamp fabuleux. Je lève mon chapeau à tous ceux qui ont permis à cet événement d’exister.