28 août 2012
Je n’aurais jamais pensé écrire une page de ce journal de vacance pour une journée 22. Tout a bien commencé, nous nous sommes levés à 7 heures, zombies, avons bouclé nos valises, mis une brassée de draps dans la laveuse, barré la porte, caché la clef, descendu nos valises…
En chemin, nous avons immortalisé plusieurs byebyes, byebye l’appartement, byebye la rue Lafont, byebye le canal du midi, byebye la gare, byebye Toulouse… et ainsi de suite… Nous avons pris la navette pour aller à l’aéroport. Nous sommes arrivés 3 heures à l’avance, nous nous sommes enregistrés, nous avons fait peser nos bagages, réparti le surplus de la valise d’Alice dans la mienne… Nous avons passé les douanes, nous avons déjeuné, acheté du parfum à la boutique hors taxes puis attendu, attendu, attendu, et attendu, attendu, attendu, attendu… Pour nous faire dire qu’un moteur de l’avion avait été endommagé par la passerelle, puis attendu, attendu, attendu… Pour nous faire dire qu’il fallait sortir de la zone internationale pour aller dîner et qu’on allait nous dire l’état de la situation à 15 heures… Le dîner était moche, une roulade de poisson farcie avec de l’indéterminé sur un lit de couscous et une sauce trop salée couleur vomi… On nous offre du vin, mais il n’est pas possible d’avoir un café…
Nous repassons les douanes et retournons au quai qui est désert… On hallucine!!! Personne! Nous ressortons, la policière nous intercepte, chicane Alice, nous demande de patienter en attendant l’appel de son supérieur… Finalement, elle nous dit de retourner au comptoir de la compagnie, ce que nous faisons non sans nous faire intercepter encore une fois à l’endroit où nos bagages à main sont scannés. Arrivés au comptoir, il n’y a plus de comptoir, plus personne, plus de logo d’Air Transat… Proches de la panique, nous retournons voir le tableau des départs… L’avion est retardé à 17 heures. Nous retournons nous asseoir et continuons à attendre, attendre, attendre… Jusqu’à ce que Ghislaine aille voir le tableau des départs et qu’elle constate qu’il n’y a plus de vol!!!! HELP!!!!!! Où sont les préposés d’Air Transat?
Ghislaine a la brillante idée de téléphoner à l’information de l’aéroport et nous finissons par apprendre qu’il faut récupérer nos bagages, aller chercher un coupon pour un hôtel et prendre une navette. Tout cela avec des indications très très très partielles. Alice verse quelques larmes… La cerise sur le sundae, le chauffeur de la navette ne sait pas où se trouve notre hôtel et se stationne deux fois dans des ronds-points, ouvre la porte, sors de l’autobus et pars à la course à la recherche d’information. On nage en plein délire!!! Heureusement, plusieurs passagers prennent ça avec humour et on en rit un bon coup.
Nous finissons par arriver à l’hôtel, où nous nous douchons avant d’aller souper. Ça vaut bien une bouteille de champagne. Tchin-tchin champagne! Nous devrions décoller demain à 11h… Nous nous croisons les doigts.